En moins de 200 ans, les États-Unis sont passés d’un statut de colonie bri­tan­nique à celui de super­puis­sance mon­di­ale. Le lead­er­ship poli­tique de ce pays a longtemps mar­qué le pas des rela­tions inter­na­tionales, alors que les prési­dents améri­cains affir­maient vouloir défendre la démoc­ra­tie, la lib­erté et le droit partout dans le monde. Pour­tant, la poli­tique étrangère améri­caine est mar­quée par des échecs mil­i­taires – comme le Viet­nam et l’Afghanistan –, mais aus­si par des actions illégitimes ou illé­gales, comme à Cuba ou en Irak. Les États-Unis ont aus­si eu du mal à gér­er l’après-guerre froide, comme en attes­tent de nom­breuses inter­ven­tions de paix cat­a­strophiques – en Soma­lie notam­ment. Mal­gré cela, la puis­sance améri­caine, si elle est remise en ques­tion depuis les atten­tats du 11 sep­tem­bre 2001, a sou­vent servi de garde-fou aux visées expan­sion­nistes de régimes autori­taires – la crise des mis­siles et la guerre du Golfe en sont des exem­ples. / Per­met de se famil­iaris­er avec les moments charnières de la poli­tique étrangère des États-Unis. Explique l’origine des ten­sions actuelles entre les États-Unis et les autres puis­sances. Offre de revis­iter les moments forts de la guerre froide. Met en per­spec­tive les crises et le retour du dis­cours nucléaire du XXIe siècle.